>> Toutes les rubriques <<
· 01 - Avant propos (1)
· 02 - Fanfictions (1)
· 03 - Fictions originales (1)
encore bravo pour ton travail!!!!
Par Lisa-Loup, le 09.02.2016
tout à fait et tu la très bien montrer dans tes fics.
Par Lisa Loup, le 29.06.2015
il est vrai que masumi semble froid, surtout dans l'animé de 1984. mais en fait, c'est un masque qu'il doit po
Par johanovitch47, le 29.06.2015
merci beaucoup je viens d'aller jeter un oeil j'ai vu aussi du candy c'est cool je te lirai bientôt
et je t'
Par Lisa Loup, le 28.06.2015
tu pourras retrouver toutes mes fics revues et corrigée sur le site : https://www.fa nfic-fr.net/fa nfic-cpane
Par johanovitch47, le 27.06.2015
· Chapitre 01 : Le don de Maya
· Un monde d'Arcs-en-ciel
· La Dame à la Licorne
· L'autre moi
· Chapitre 02 : La rencontre
· L'exil
· Sommaire
· Chapitre 03 : Duel
· Pour le rendre heureux
· Cité perdue
· Chapitre 04 : Les roses pourpres
· Chapitre 04 : Chii est jalouse
· Chapitre 01 : Une affaire délicate
· Chapitre 01 : Le secret d'Ayumi
· Chapitre 01 : Renaissance
Date de création : 02.05.2013
Dernière mise à jour :
17.06.2013
176 articles
Risai resta quelques jours auprès de Yoko et ses amies, puis elle dut finalement retourner à Tai pour y régler ses problèmes. Shoryu lui avait fait parvenir un oiseau messager, comme celui qu’il avait offert à Yoko pour qu’elle puisse rester en contact avec Rakushun. Cet oiseau, nourri exclusivement de graines d’argent, délivrait son message avec la voix de l’expéditeur et était capable de retrouver le destinataire, quelque soit l’endroit où il se trouvait. En utilisant cet oiseau, elle envoya à Shoryu le message suivant :
« Mon amour, pourrais-tu me “prêter” Rokuta quelques temps ? J’ai besoin de ses dons particuliers pour résoudre un problème. Je t’expliquerai tout lorsque nous nous reverrons. Tu sais, Chéri, tu me manques énormément et… »
Le reste du message avait une teneur bien plus intime qu’il n’est pas nécessaire de rapporter ici. Bien entendu, Shoryu n’hésita pas une seconde à le lui envoyer, trop heureux d’être débarrassé de son “âne bâté” de kirin et de ses blagues stupides pendant quelques temps. Rokuta arriva très vite au palais de Risai et se mit aussitôt à sa disposition.
– Me voici, Majesté. En quoi puis-je vous être utile ? Mon stupide roi a omis de me le faire savoir.
– Tu es bien méchant avec lui, Rokuta. Il ne t’a rien dit parce qu’il l’ignore ! Bon, je t’explique. Yoko m’a dit que tu es télépathe, et c’est de ce don dont j’ai besoin…
– Halte-là, reine Gyokori ! Elle a dû aussi vous dire que je m’interdis de l’utiliser pour espionner les pensées des gens. Ce serait vraiment méprisable !
– Si tu me laissais finir mes explications, tu comprendrais peut-être, non ?
– Excusez-moi, Majesté, je me suis emporté trop vite. Poursuivez, je vous en prie.
Risai lui expliqua alors pour quelle raison elle lui demandait cela. Il finit par admettre que la raison d’état devait l’emporter sur son éthique.
– Fort bien, Majesté. J’assisterai à votre prochain conseil et je sonderai vos ministres. Je vous dirai ensuite lequel est le plus digne de confiance et le plus dévoué envers vous.
– Je te remercie infiniment, Rokuta. Maintenant, va retrouver Kori. Il bondit sur place depuis tout à l’heure.
Il alla donc retrouver Taiki, qui avait l’air bien songeur, voire perturbé.
– Eh bien, Kori, tu en fais une tête ! Encore préoccupé par tes regrets ?
–Non, ce n’est pas ça, Rokuta. Genzo m’a appris que nous pouvions avoir une compagne, et je me demande…
– Quelqu’un en vue ? Je suis sûr que mignon comme tu es, les soubrettes du palais doivent te faire les yeux doux, non ?
Taiki rougit tant que Rokuta comprit qu’il avait vu juste.
– Non, en fait, je suis retourné à Horaï pour remercier Yuka-san de la part de Sa Majesté, mais…
– Avoue qu’elle te plaît bien, la petite Yuka.
– C’est vrai, mais rien n’est possible entre nous. Et puis, elle a déjà trouvé un petit ami dont elle semble très éprise… Excusez ma curiosité, mais et vous, avez-vous…
– Tu plaisantes ! Avec mon allure de gamin, je peux tout juste susciter l’instinct maternel chez les femmes. Non, je m’y prends autrement pour… Mais je préfère ne pas te le dire, tu pourrais être choqué ! Au fait, j’y pense, il y a sans doute une autre demoiselle qui pourrait faire battre ton cœur, n’est-ce pas ?
Taiki rougit à nouveau. Devant la perspicacité de Rokuta, il décida de se confier.
– C’est vrai. Mais il est probable qu’elle me voit toujours comme l’enfant qu’elle a connu jadis. Et puis, elle était si amoureuse du roi Gyoso…
– Peut-être que cet amour pour l’ancien roi de Tai masquait celui qu’elle a pour toi, car il était impossible à l’époque. Mais à présent, c’est tout à fait différent. Sais-tu qu’en réalité, elle est à peine plus âgée que toi ? Alors fonce, mon gars, tu peux tenter ta chance !
Taiki sentit son cœur battre plus vite. La profonde affection qu’il avait pour Youka s’était muée lentement en véritable amour depuis qu’il l’avait revue au mont Ho. Il décida alors, malgré sa timidité, de “tenter sa chance”, comme l’avait si bien dit Rokuta.
oOo
Le lendemain au conseil, Rokuta remplit la mission que lui avait confiée Risai. Une fois les ministres partis, il lui fit son rapport.
– Alors : Daishiba(1) vous respecte et vous sera fidèle. Mais si vous voulez mon avis, ce n’est pas une lumière.
– Je m’en étais, hélas, aperçu !
– Daishito(2) et Daisouhaku(3) ne vous sont pas hostiles, mais attendent que vous fassiez vos preuves. Par contre, les trois autres ont du mal à accepter d’être commandés par une femme, aussi compétente soit-elle. Vous devriez vous méfier d’eux.
– Bien, j’en prends note. Et le chosai ?
– Alors lui, aucun souci. Il vous vénère et se ferait couper en morceaux pour vous.
– Encore merci, Rokuta. Je sais à présent ce que je dois faire. Tu diras à Shoryu que je lui suis très reconnaissante d’avoir accepté de t’envoyer ici.
– Vous plaisantez ! Trop heureux d’être débarrassé de moi, oui ! Et puis, vous pourrez le lui dire vous-même, car il va très bientôt venir vous voir. Et vous savez pourquoi !
Ce sous-entendu fit rougir Risai, mais elle n’en voulut pas au kirin. Elle avait compris que c’était sa nature, et puis, il lui avait rendu un tel service…
Forte de ces informations, elle confia au chosai le soin d’enquêter sur ses ministres les plus hostiles. Il s’avéra qu’en plus d’être résistants à son autorité, ils étaient également corrompus. Elle suivit alors le conseil de Yoko. Ces ministres furent congédiés, redevinrent mortels, et leur fortune, acquise sur le dos d’un peuple pourtant fort misérable, fut confisquée et redistribuée à ceux qu’ils avaient lésés. Cette mesure provoqua l’enthousiasme de ses sujets, qui, déjà heureux d’avoir une reine pour stabiliser leur pays, apprécièrent particulièrement le fait qu’en outre elle fût juste. Les ministres qui les remplacèrent, soigneusement choisis par le chosai, se montrèrent parfaitement dévoués à leur reine. Le problème de Risai était donc définitivement résolu.
Taiki avait pris sa décision. Il alla trouver Risai pour lui demander une faveur.
– Risai-sama, maintenant que vous avez remanié le conseil, puis-je vous demander la permission de retourner au mont Ho. Il y a… certaines choses que je dois régler.
– Elle te manque, n’est-ce pas ? Bien sûr, vas la voir et prends tout le temps qu’il te faudra. Et… bonne chance. Je souhaite de tout cœur que cela se fasse.
Taiki avait rougi jusqu’aux oreilles. Ainsi, Risai avait tout deviné. Mais elle paraissait vraiment sincère, et cela lui réchauffa le cœur.
– Merci, Risai-sama. J’espère moi aussi, mais je ne suis sûr de rien…
Au mont Ho, Youka était elle aussi en proie au doute. Elle avait été ravie de revoir Taiki. Mais le revoir sous forme d’un séduisant jeune homme avait réveillé en elle des sentiments qu’elle n’avait jamais soupçonnés. Elle fut interrompue dans sa rêverie par la grande prêtresse Gyokuyo.
– Eh bien, Youka, je te trouve bien pensive. Serait-ce dû au charmant Taiki qui nous est revenu ?
– Euh… oui, Gyokuyo-sama. J’avoue que je pense beaucoup à lui en ce moment.
– Est-ce que tu l’aimes ? Entendant-nous bien, pas comme une mère pour son fils ou une onee-san pour son petit frère, mais comme une femme aime un homme.
– Je… Je ne sais pas trop, Gyokuyo-sama. C’est assez confus dans ma tête et dans mon cœur. J’ai profondément aimé le roi Gyoso, mais ce que je ressens pour Taiki est… différent. Pourtant… Pourtant, oui, je crois bien que je l’aime. Peut-être même l’ai-je toujours aimé…
– Alors n’hésite pas. S’il t’aime aussi, ce dont je suis quasiment sûre, ni nos lois, ni le Ciel ne condamneront votre amour. Tu n’aurais qu’un choix à faire : rester ici et vous voir de temps en temps, ou bien partir pour vivre avec lui. Quel qu’il soit, je le respecterai.
Youka était devenue prêtresse à l’âge de dix-huit ans, un an avant que Taiki soit ramené de Horaï par Sanshi. C’était une ravissante jeune fille brune aux yeux bleus, les joues parsemées de tâches de rousseur. Malgré son jeune âge, c’est elle que la grande prêtresse avait choisie pour s’occuper du jeune Taiho.
– Tiens, quand on parle du loup… justement, le voilà, et c’est vers toi qu’il vient toujours en premier ! Je vous laisse. Bonne chance, ma fille.
– Merci beaucoup, Gyokuyo-sama. Vous m’avez bien fait comprendre quels étaient mes vrais sentiments.
Taiki arriva peu après, et après avoir salué la grande prêtresse, se tourna vers Youka.
– Onee-chan, je suis si heureux de te revoir. Je…
– S’il te plait, ne m’appelle plus Onee-chan. Après tout, je n’ai qu’un an de plus que toi à présent.
– Je veux bien t’appeler Youka, comme avant, mais alors appelle-moi Kori. C’est mon nom, et il m’est très précieux.
– D’accord, Kori. Je suis moi aussi très heureuse de te voir. Tu m’as beaucoup manqué, tu sais…
Bon sang, ça va être dur de lui avouer que je l’aime. J’aimerai tant qu’il fasse le premier pas. Mais osera-t-il, si tant est qu’il soit amoureux de moi !
– Youka, j’ai beaucoup pensé à toi, ces derniers temps, et… comment dire…
Oui, dis-le, je n’attends que ça. Il va falloir que je l’encourage !
Elle le regarde avec des yeux dans lesquels il peut lire une infinie tendresse, et elle lui dit :
– Vas-y, cher Kori. Tu peux tout me dire. Rien venant de toi ne pourrait m’offenser ni me blesser.
Taiki prit son courage à deux mains et le cœur battant la chamade, il se décida enfin.
– Youka, je… je t’aime. Je l’ai compris quand je t’ai revue à mon retour, et…
Elle s’avança et le prit dans ses bras.
– Moi aussi, Kori chéri. Je t’aime, et je sais maintenant que je t’ai toujours aimé.
Puis elle lui offrit son premier baiser.
Youka ne réfléchit pas longtemps pour prendre sa décision. Après avoir fait ses adieux aux autres prêtresses et à Gyokuyo-sama, elle partit le jour-même avec Taiki au royaume de Tai. Elle allait connaître un bonheur auquel elle ne croyait plus avec l’homme qui, dès l’âge de dix ans, avait su ravir son cœur.
(1)Daishiba : ministre des armées
(2)Daishito : ministre d’état
(3)Daisouhaku : ministre des affaires religieuses