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Date de création : 02.05.2013
Dernière mise à jour : 17.06.2013
176 articles


Chapitre 03 : Une seconde première

Publié le 17/05/2013 à 16:23 par johanovitch47

Pas de bol ! Valérie n’était pas dans la forêt cette nuit. Hein ? Bien sûr que j’suis un peu déçu. J’aurais bien aimé… Après tout, y’a pas d’mal à s’faire du bien, c’pas ? Bon, c’est pas tout ça, j’dois faire fissa pour pas arriver en retard au bahut. Le bus va pas m’attendre. Allez, c’est parti !

 

Voyons, on a quoi c’matin… Première heure, philo. Beurk, un mauvais moment à passer. Ensuite, une heure de perm’, puis Maths… Ah, la mère Michaud. Va encore nous faire suer, la vieille carne. J’essayerai de discuter avec Valérie en deuxième heure, si elle n’est pas trop coincée par ses fans. Ça va, j’ai pas loupé le bus. Y’a que quatre arrêts avant le bahut, mais à pinces, ça fait quand même une trotte.

 

 

oOo

 

 

Une horreur ! On s’est fait “spinozer” pendant une plombe. Ouf, heureusement qu’on a champ libre maintenant. Ça décrassera un peu les neurones. Tiens, les cabots ont déjà entouré Valérie en jappant. Bon, ce n’est que partie remise ; on règlera ça plus tard. Ah ben, voilà l’plus beau ! Le mammouth entre dans la classe. C’est pourtant pas son secteur, puisqu’il qu’il n’est pas en S. En désespoir de cause, il a été envoyé en ES. Trop nul aussi bien en sciences qu’en lettres. Bien entendu, il se dirige tout droit sur Valérie.

 

– Allez, les morpions, cassez-vous. J’dois causer à Mam’zelle.

 

Sûr qu’ils se tirent, les klebs. La queue entre les jambes et c’est tout juste s’ils ne crient pas « Kaï, kaï ». Faut dire que même à plusieurs, ils font pas le poids devant le sieur Conrad Lemenu. S’appeler comme ça quand on a son physique, plutôt poilant, non ? Non mais, regardez-le se tortiller devant ma louve chérie. Ridicule ! Et elle qui s’amuse à le chauffer à blanc. Pas étonnant qu’il devienne rouge comme une brique. Tiens, j’ai une idée. J’vais lui envoyer un ch’tit message à ma belle.

 

« Tu veux qu’je lui fasse une tête au carré pour qu’il te foute la paix ? »

 

Voilà, envoi. Son portable bipe.

 

– Excuse-moi un moment, Conrad, j’ai un message.

 

Elle le lit et éclate de rire. J’adore son rire. Léger, cristallin et entraînant. Pas comme le caquètement ou le gloussement de certaines filles. On se demande quand elles vont enfin pondre leur œuf. Elle regarde dans ma direction et je lui fais un discret clin d’œil. Elle tape une réponse, que je tarde pas à recevoir.

 

« Pas la peine, mon p’tit loup. Je vais vite m’en débarrasser. À plus. »

 

– Dis-moi, Conrad, ça va sonner dans quelques secondes. Tu devrais rejoindre ta classe, non ?

 

– Ben oui. Mais ça m’fout vraiment les boules que j’dois partir et te laisser avec cette bande de morveux. Bon, on s’reverra plus tard, d’acc’ ?

 

– On verra si j’ai l’temps. Allez, dépêche-toi sinon tu vas être en retard.

 

À regret, le monstre se retire, le dos voûté et les bras ballants. Aussitôt, les morphales réinvestissent le terrain. C’est pas demain la veille que j’vais pouvoir lui parler !

 

 

oOo

 

 

Je l’sentais ! Je le subodorais que la mère Michaud allait nous coller une interro surprise. La sale blague, que du lourd. Bon, on va essayer de pas être trop nul sur ce coup.

 

Ouf, terminé. Ben mon vieux, elle nous a encore gâté, la vioque. On va pouvoir souffler un peu le temps qu’elle range les copies. Et pour faire bonne mesure, elle nous colle tous les exercices d’une page du bouquin. Comme si l’interro ne suffisait pas ! Tiens, j’ai un message sur mon portable. Voyons ça.

 

« La louve est en chaleur aujourd’hui. Est-ce que mon p’tit loup préféré voudra bien la soulager cette nuit ? »

 

Son p’tit loup préféré ? Pourquoi, y’en a d’autres ? J’espère que c’est une façon de parler ! Bon, où se trouve la Michaud en ce moment ? Faudrait pas qu’elle me surprenne à pianoter sur mon portable, ça risquerait de faire mal. Ça va, elle est à l’autre bout de la classe. Allons-y.

 

« Le loup se fera une joie et un plaisir de lui rendre ce service. Donc cette nuit à l’endroit où on s’est rencontrés la dernière fois, d’acc ? »

 

J’ai pas fait gaffe au mouvement de l’ennemi. Alerte rouge ! la prof se dirige droit sur moi. J’ai juste le temps de planquer le portable.

 

– Eh bien, jeune homme, vous rêvez ? Il faudrait peut-être commencer à vous y mettre. Pour la peine, vous viendrez corriger le premier exercice au tableau.

 

– Oui, M’dame…

 

La vache, manquait plus que ça. Bon, allons-y gaîment. La journée risque d’être longue. Vivement cette nuit qu’on… Comment, si j’suis content ? Ça s’demande même pas, mec !

 

 

oOo

 

 

Effectivement, elle a été longue. J’en voyais plus la fin. Valérie a finement évité Conrad tout le temps. Le pauvre, y va pas s’en remettre. En rentrant, j’me suis piqué un p’tit roupillon, histoire d’être en pleine forme cette nuit. Là, j’suis sur les lieux du crime, et je tarde pas à sentir une odeur que je reconnaîtrais entre mille. Elle approche. Elle est là. La fête va pouvoir commencer…

 

Le mot fête était bien faible à côté du festival qu’elle m’a offert. Ach mein Gott*  !Elle m’a complètement vidé. Mais j’regrette pas. C’était… Bon, z’avez sûrement compris c’que j’veux dire. Comme la dernière fois, on s’est allongés pour se reposer un chouïa.

 

– Alors, ma louve chérie est satisfaite ?

 

– Oh oui. Merci beaucoup, tu m’as bien soulagée.

 

– Et, euh… quand est-ce qu’on pourra… sous notre forme humaine…?

 

– Très bientôt, c’est promis. T’auras le temps de reprendre des forces. Je t’enverrai un texto pour te prévenir.

 

T’imagines un peu comme je l’attends, son texto ! Une semaine passe, et toujours rien. Je commence à me demander si elle ne me mène pas en bateau, lorsque le message tant attendu arrive enfin.

 

« Cette nuit à onze heures trente. Passe par la porte du jardin, pas la peine que les voisins te voient. Je t’attendrai à la porte arrière de la maison.

Bisous. »

 

Enfin, on y est. J’te dis pas le stress. Tu t’rends compte, mec ? Valérie, la fille la plus draguée du bahut, sans doute la plus belle, la plus désirable. Et cette nuit, ce sera moi qui… Ouf ! J’en ai des bouffées de chaleur et des sueurs froides. Bon, faut que j’me prépare. Comment ? Ça t’regarde pas, non mais !

 

 

oOo

 

 

Bon, pas un chat dans la rue. Les voisins doivent déjà pioncer. J’entre dans le jardin. Plus que quelques mètres à faire. Voilà la porte de derrière et… Elle s’ouvre, et je vois Valérie en nuisette quasi-transparente. Ouahou ! J’te dis pas l’effet que ça m’fait. Une telle vision paradisiaque a de quoi te faire grimper au plafond. Elle s’avance, me prend dans ses bras et… Mon premier baiser. Sûr qu’il sera inoubliable, celui-là. C’est doux, c’est chaud, et ce goût… Jamais rien goûté d’aussi délicieux. Elle m’entraîne à l’intérieur, ferme la porte et direction sa chambre.

Plutôt sympa, la piaule. Assez grande, meublée avec goût et discrétion. Un mobilier résolument moderne, du lit à une place et demie jusqu’à l’armoire et la commode, sans parler de la coiffeuse et du bureau. Bon, mais j’suis pas là pour admirer l’ameublement. J’dois me concentrer sur la chose. Elle ôte sa nuisette et là, j’en ai le souffle coupé. Je la supposais bien faite, mais pas à ce point ! Tout est en proportions idéales. Des seins qui appellent les caresses et les baisers, un ventre plat et ferme, de longues jambes. Quant à ce qu’il y a entre, j’ose à peine l’imaginer ! Elle s’avance et commence à me déshabiller. Je suis carrément pétrifié et je la laisse faire. Elle s’aperçoit vite que je suis tendu comme une corde à violon.

 

– Faut pas stresser comme ça. Tu verras, ça va bien se passer. Après tout, tu es plutôt performant en loup.

 

– Oui, mais en mec, j’l’ai encore jamais fait et j’ai peur de…

 

– Si ça peut te rassurer, moi aussi je suis vierge. Alors on découvrira tout ensemble.

 

Me rassurer ? Elle en a de bonnes ! Alors là, c’est le bouquet. Pas question d’être maladroit, ça la foutrait vraiment mal. Bon, j’me suis quand même renseigné un peu avant, et puis c’est vrai que mon expérience de loup devrait me servir un peu. Une fois à poil, elle a dû constater que j’étais plus que prêt à en découdre. Elle me prend par la main et nous allons nous allonger sur le lit. On commence par s’embrasser et se caresser mutuellement. Puis je décide d’explorer son corps des mains et des lèvres pour en rechercher les points les plus sensibles. Je les trouve assez vite grâce aux petits gémissements que ça lui arrache. Puis je me dirige résolument vers son sanctuaire intime. À nous deux, ma belle ! Voyons voir. Je lui écarte les jambes et je découvre le plus charmant des spectacles. Entouré d’un fin duvet doré, son sexe s’offre à ma convoitise. Je l’embrasse longuement, puis lui inflige de la langue le plus délicieux des supplices. Valérie semble apprécier vachement la chose si j’en crois ses gémissements de plaisir. Ne voulant pas être de reste, elle saisit mon menhir et lui fait subir le même sort. Mal lui en prend, car au comble de l’excitation, je n’ai pas pu me retenir très longtemps et elle en reçoit plein la bouche. La cata absolue ! Je ne sais vraiment plus où me mettre.

 

– Désolé, ma chérie, mais ça a été plus fort que moi.

 

– Ne t’en fais pas, je m’y attendais un peu, dit-elle après s’être délestée dans une serviette de mon malencontreux cadeau. Mais maintenant, c’est sûr que la prochaine sera la bonne.

 

Je m’allonge près d’elle, le temps que Popaul s’éveille à nouveau. Elle me donne un long baiser dans lequel se mélangent nos fluides intimes. C’est doux, goûteux et follement excitant. Aussi, le filou se redresse assez vite et il est temps de passer à l’action. Nous sommes suffisamment chauffés à présent. C’est avec appréhension mais aussi avec une certaine impatience que je vais enfin perdre mon pucelage. Je n’ai aucune peine à la pénétrer, et je sens très vite la résistance de son hymen.

 

– Vas-y, Chéri. Ça ne me fera pas trop mal.

 

Effectivement, elle n’a poussé qu’un petit cri lorsque j’ai forcé le passage et m’a serré encore plus fort contre elle. Et là, comme c’était arrivé sous ma forme de loup, je suis envahi par une foule de sensations. J’augmente progressivement le rythme de mes mouvements, et les gémissements de plaisirs, vite suivis des halètements de Valérie m’indiquent que je suis sur la bonne voie. Sentant que cela allait venir, je ralentis de façon à différer la chose. Lorsque je sens que Valérie est sur le point de jouir, j’accélère à nouveau afin que nous ayons notre orgasme en même temps. Mission accomplie et parfaitement réussie. Par trop mal, pour un ex-puceau, c’pas ?

 

– C’était merveilleux, mon loup adoré. Tu vois que ça s’est bien passé. Alors, comment trouves-tu ta seconde première fois ?

 

– Il n’existe pas de mots pour le dire. C’était… géant. Je vois pas d’autre qualificatif. J’aurais jamais cru que ça l’était à ce point. Merci, ma chérie. Merci de m’avoir fait partager cet avant-goût de paradis.

 

Je sens que je vais passer la nuit la plus mémorable et la plus jouissive de ma courte vie…

 

*Avec un nom pareil, il ne pouvait pas le dire en anglais !