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encore bravo pour ton travail!!!!
Par Lisa-Loup, le 09.02.2016
tout à fait et tu la très bien montrer dans tes fics.
Par Lisa Loup, le 29.06.2015
il est vrai que masumi semble froid, surtout dans l'animé de 1984. mais en fait, c'est un masque qu'il doit po
Par johanovitch47, le 29.06.2015
merci beaucoup je viens d'aller jeter un oeil j'ai vu aussi du candy c'est cool je te lirai bientôt
et je t'
Par Lisa Loup, le 28.06.2015
tu pourras retrouver toutes mes fics revues et corrigée sur le site : https://www.fa nfic-fr.net/fa nfic-cpane
Par johanovitch47, le 27.06.2015
· Chapitre 01 : Le don de Maya
· Un monde d'Arcs-en-ciel
· La Dame à la Licorne
· L'autre moi
· Chapitre 02 : La rencontre
· L'exil
· Sommaire
· Chapitre 03 : Duel
· Pour le rendre heureux
· Cité perdue
· Chapitre 04 : Les roses pourpres
· Chapitre 04 : Chii est jalouse
· Chapitre 01 : Une affaire délicate
· Chapitre 01 : Le secret d'Ayumi
· Chapitre 01 : Renaissance
Date de création : 02.05.2013
Dernière mise à jour :
17.06.2013
176 articles
Pas de doute, c’est bien celles d’une louve… Mais attends, c’est pas possible, ça ! On est fin mai et la saison des amours pour les loups est passée depuis au moins deux mois. Alors, comment est-ce possible… À moins que…
– Salut, Wolfy ! Ça fait pas mal de temps que j’te cherche !
La voix est rauque, mal articulée, mais pas de doute, c’est celle d’une fille. Mais où peut-elle bien être ? Ni à droite, ni à gauche, ni devant.
– Derrière toi, Wolfgang. T’y avais pas pensé !
Je me retourne d’un coup, et là… une apparition extraordinaire. C’est bien une louve, mais sa fourrure est d’une couleur surprenante. D’un blond doré. Une vraie “toison d’or”. Jamais vu ça avant. Mais alors cette voix, c’était elle ? Une louve qui parle… ça ne peut être… qu’une louve-garou !
– Alors mon grand, t’as avalé ta langue ?
Là, j’en reviens pas. J’ignorais complètement qu’sous ma forme loup, j’pouvais parler. Je vais donc tenter de lui répondre.
– N-Non… J-Je savais pas que… je pouvais… pa-parler…
– Ben, maintenant tu l’sais. Tu sais qu’ça fait longtemps que j’te piste. On n’se balade pas dans le même secteur, aussi, on pouvait pas se voir. Et puis un jour, je t’ai vu de loin, et j’ai tout de suite su qu’on était pareils.
– Mais, comment ça s’fait que j’t’ai jamais repérée ?
– J’voulais savoir d’abord qui t’étais. Et la couleur de ta fourrure t’a trahi. T’es bien le seul garçon du bahut à avoir cette couleur de cheveux !
– Alors, on se connait ?
– Bien sûr. Allez, j’te donne un indice : on est dans la même classe.
Là, j’suis embêté. Car les blondes, et elle l’est forcément vu sa fourrure, ça manque vraiment pas.
– Bon, c’est pas tout ça. Tu dois te douter de c’que j’attends de toi, n’est-ce pas ? D’ailleurs, je vois que t’es déjà prêt.
Si j’m’en doute ! Pas la peine de coller ma truffe à son troufignon pour le savoir. J’en ai plein les narines, de ses phéromones. Quant à voir qu’je suis prêt, pas folle la guêpe. Un simple coup d’œil et elle a vu que je bandais comme un chevreuil. Y’a qu’un hic. On est tous les deux sous forme de loup, et ça m’gêne un peu. J’aurais nettement préféré qu’on l’fasse sous notre forme humaine, parce que, après tout, ce sera ma première fois.
– Quoi, c’est parce qu’on est des loups que t’hésites ? À moins que… Avoue, t’es encore puceau ?
– …….. (soupir) !
– Alors ça c’est la meilleure ! Tu sais pas la chance que t’as !
– ………?
– Ben oui. Ton pucelage, tu vas l’perdre deux fois. Cette nuit sous forme de loup, et plus tard sous forme humaine. Bon, laisse-moi faire. On va d’abord s’amuser un peu avant de passer aux choses sérieuses. Mets-toi sur le dos.
– Euh, c’est vraiment nécessaire ?
– Vas-y. J’t’assure que tu n’le regretteras pas.
Bon, autant le faire, qu’est-ce que je risque ? Elle vient à mon niveau, m’enjambe et là, boudiou, elle me fait le coup du sucre d’orge géant. J’aurais pas cru que mon engin pouvait s’allonger encore, et pourtant, il l’a fait ! En même temps, elle fléchit ses pattes arrière pour amener sa chatte à portée de ma langue. Le message est clair, et j’pouvais pas faire celui qu’a pas compris. Pendant qu’elle me polit le jonc, je lui broute le gazon, ce qui a l’air de lui faire de l’effet, si j’en juge par ses petits grognements de plaisir. C’est drôle, son fluide intime a une odeur et un goût qui, en tant qu’homme, m’auraient sans doute fait fuir, mais qui là, curieusement, augmentaient encore mon excitation. Pour y goûter d’avantage, j’enfonce ma langue aussi loin que j’peux dans son sanctuaire intime. Ça a l’air de lui plaire encore plus. Au bout d’un certain temps de ces plaisants jeux, elle me dit :
– Bon, je crois qu’on est assez chauds tous les deux pour passer à l’action.
Parce que, c’qu’on faut depuis tout à l’heure, c’est que de l’échauffement ? Alors qu’est-ce que ça doit être, la suite !
– Bien, mon p’tit loup. T’as déjà vu comment s’y prend le mâle pour baiser sa femelle, n’est-ce pas ? Alors en piste. Là, j’peux plus attendre !
Si les humains peuvent se permettre des poses plus ou moins fantaisistes ou acrobatiques, il n’en est pas de même pour les animaux. Il n’y a pas trente six façons de procéder, aussi je me mets en position, les pattes avant sur son dos et… La nature est vraiment bien faite ! Du premier coup, mon missile trouve son hangar. Et là, une fois à l’intérieur, que de sensations ! J’en ai le souffle coupé et le palpitant qui s’affole. Je n’ai pas eu longtemps à bouger pour que ça parte en rafales, tant elle m’avait chauffé tout à l’heure.
– Désolé, j’ai pas pu m’retenir. Tu m’en veux pas, dis ?
– C’est pas grave, je m’y attendais. Mais te retire pas encore. Ça va vite revenir, et cette fois, ça sera plus long, tu vas voir.
Effectivement, ça fait pas deux minutes que j’ai joui que je recommence à bander. On remet ça aussitôt, et cette fois, j’ai nettement senti son orgasme…
oOo
Huit fois ! En deux heures, on l’a fait huit fois. J’en avais les pattes qui tremblaient à la fin. Et chaque fois, je l’ai faite grimper aux rideaux. Enfin, façon d’parler, vu qu’en forêt, y’en a pas des masses ! Épuisé, le mec. On s’est allongés sur le sol recouvert d’une mousse douillette et chaude, face à face, histoire de reprendre notre souffle. Avant qu’on se sépare, je lui ai dit :
– Maintenant qu’on a fait ça sous forme de loup, on pourrait le faire sous notre forme humaine, qu’est-ce que t’en penses ?
– La louve était en chaleur, mais c’est pas forcément le cas de la fille. Elle peut facilement s’en passer… Allez, fais pas cette tête. Je veux bien, mais à une condition : que t’arrive à m’identifier de façon formelle. Tant que ce sera pas fait, rideau ! D’accord ?
– Et comment ! T’inquiète pas. Après tout, vous n’êtes pas si nombreuses dans la classe. J’y arriverai sûrement.
L’identifier, aucun problème. Enfin, je crois. J’lui ai pas dit qu’en plus de ses phéromones, j’ai senti son parfum, et il est très particulier. Subtil, léger et vachement sexy. J’aurais pas trop de mal à le retrouver, même s’il faut renifler toutes les filles du bahut. Dommage qu’en mec, j’ai pas le même odorat qu’en loup. Là, ce serait immédiat. Pardon ? Non, Môssieur, ça n’a rien à voir avec de la zoophilie. Un loup qui baise une louve, c’est naturel, non ? Non mais, m’énerve çui-là !
Bon, où j’en étais ? Ah oui, les blondes. Y’en a cinq dans la classe. Voyons voir… Sophie ? Petite, boulotte, marrante, mais ses cheveux tirent plus sur la paille que sur l’or fin. En plus son parfum… faut pas s’approcher trop près d’elle, c’est radioactif ! Brigitte ? Ça m’f’rait mal. Plus grande que moi, maigre comme un clou, aussi joyeuse qu’une porte de prison et de plus, ses cheveux sont presque châtains. Ouf, j’l’ai échappé belle ! Élodie ? Assez mignonne, taille moyenne, plutôt sympa. Par contre ses cheveux tirent sur le roux. Dommage… Reste plus que… Nathalie et Valérie. Deux super canons. Exactement le même blond doré que ma louve. Aussi appétissantes l’une que l’autre. Reste plus que l’odeur pour les départager. Merde, v’là les p’tits chiens-chiens qui entourent Valérie en remuant la queue et en bavant. Bon, j’m’occupe d’abord de Nathalie. Si c’est pas elle, alors forcément… Ce s’rait le pied. Bon, allons sniffer la donzelle. Je passe près d’elle et je sens… que c’est pas elle. Son parfum est frais, agréable, il lui va très bien, mais c’est pas celui de ma louve. Bon, ma p’tite Valy, on va avoir deux mots à s’dire. Faut d’abord se débarrasser des sangsues. Pas le choix, faut oser.
– S’cusez, les mecs. Valérie, j’pourrais te demander quelque chose, quand t’auras le temps ?
– Bien sûr, Wolgang. Attends-moi devant la porte, j’arrive dans un moment.
Ah oui, j’ai oublié d’te dire, mec, que Valérie et moi, on s’connait depuis l’école primaire. Une amie d’enfance, quoi. Mais elle m’a jamais vu autrement. Attends, qu’est-ce qu’elle leur dit ?
– Bon, les gars, j’vais vous laisser. Je vais voir ce que me veut ce pauvre bougre. J’vais faire ma BA, aujourd’hui.
Bien entendu, les morveux sont pliés d’rire et la laissent partir. Mouais. Évidemment, c’était la seule façon de s’libérer, mais quand-même ! Après tout, le principal, c’est que j’lui dise que j’l’ai identifiée sans le moindre doute. Et par la même occase, lui rappeler sa promesse.
– Bon, Wolfgang, j’suis toute à toi. Quel est le problème ?
Elle croit pas si bien dire, après c’qu’on a fait ensemble cette nuit !
– Ben, j’me demandais, ton parfum, il est vraiment particulier. C’est quoi comme marque ? J’avais jamais senti ça avant.
– Ah, parce que tu t’amuses à sniffer les meufs, maintenant ?
– Non, mais tu vois, ce parfum, je l’ai senti hier dans la forêt. Tu vois c’que je veux dire ?
Allez, gamine, enlève ton slip, on t’a reconnue !
– Je vois. Bon, t’as gagné. C’était bien moi. Pas trop déçu ?
– Tu plaisantes ? Tu sais que j’suis amoureux de toi depuis le CP ?
– Bien sûr. Tout le monde à l’école le savait. Pourquoi tu t’es jamais déclaré ?
– J’osais pas. Tu es si belle, et moi j’suis si quelconque…
– Idiot. Toi aussi tu m’plaisais bien. Bon, on va pouvoir rattraper le temps perdu, mais pas tout d’suite. Dans quelques jours, mes parents vont partir pour deux semaines et je serai seule à la maison. J’t’enverrai un texto, OK ?
– Tu l’demandes ? Bien sûr, j’attends ça avec une impatience…
– Bon, on f’rait mieux d’se séparer, sinon les crétins qui me tournent autour vont te faire un sort. À plus… Wolfy !
J’te dis pas, mec. Je bondirais de joie si y’avait pas tout ce peuple autour de moi. Bien, j’vais m’arracher d’ici. Pas la peine de m’éterniser. J’vais vite rentrer pour rêver à c’qu’on va faire, elle et moi. Merde, v’la le mammouth qui vient vers moi. On l’appelle comme ça à cause de sa taille, pas loin de deux mètres, de son poids, au moins un quintal et d’un système pileux hyper-développé. Qu’est-ce qui m’veut, le tordu ?
– Hé, Mozart, j’ai à t’causer !
– Ha, ha, ha… Hilarant. C’est à s’pisser dessus de rire. T’as trouvé ça tout seul ? Qu’y a-t-il pour ton service, cher Conrad ?
Non mais t’imagines, mec ? De quel bled pourri sortent ses parents pour lui avoir donné un tel prénom ? Hein ? Oui, t’as raison, le mien n’est pas piqué des vers non plus. Pauvres victimes des facéties parentales !
– Bon, ça va. Pas d’ronds d’jambes avec moi. Paraît qu’t’as causé à Valérie tout à l’heure ?
– Ben oui. On est dans la même classe, alors forcément…
– Fais gaffe, microbe. Si tu t’approches à plus de vingt mètres d’elle, t’auras affaire à çui-là.
Il me colle sous le nez un poing presqu’aussi gros que ma tête. Faut dire qu’le Conrad, c’est quelque chose. Une montagne de muscles, mais un courant d’air entre les deux oreilles. Comment il est arrivé en terminale, c’est un mystère. Con comme un balai. À s’demander s’il est pas le fruit d’une relation incestueuse, tellement il est taré. Aussi, j’fais pas l’poids. S’y m’souffle dessus, y m’envoie valdinguer à trois mètres !
– Ça, ça va être difficile. Parce que quand on sort du bahut, on les dépasse largement, les vingt mètres.
Il essaye de réfléchir. Trop dur pour lui. On verrait presque de la vapeur sortir de son crâne.
– Ah, si tu veux jouer au plus con avec moi, tu risques pas d’gagner* !
Ça, c’est sûr. Plus con que lui, tu meurs. Quand les cons voleront, il sera sûrement chef d’escadrille*.
– Qu’est-ce que tu crains, mec. Tu m’as vu, j’vais pas du tout avec elle, c’est évident que j’ai aucune chance. Tu devrais plutôt te méfier des dragueurs de la classe qui se collent à elle.
– Quoi, ces minus ? Aucun danger. Tous des lopettes. Y z’y arriveront jamais, fais-moi confiance.
Curieux, un éclair de lucidité chez ce ramolli du bulbe…?
– Mais dis-moi, tu sortais pas avec Élodie, dernièrement ?
– Ouais, mais elle me fatiguait avec ses questions et sa manie de parler sans arrêt.
Tu m’étonnes ! Il a jamais pu garder une petite amie plus de trois jours. Et encore, c’est un record. C’est vrai qu’il est plutôt beau gosse… enfin, c’est les filles qui le disent. Mais dès qu’il commence à débiter ses conneries, elles déchantent vite et elles le larguent comme une vieille chaussette trouée.
– En tout cas, toi, j’t’ai à l’œil. Alors fais gaffe. Allez, tire-toi, j’t’ai assez vu.
Et comment que j’me tire. J’ai autre chose à faire qu’à perdre mon temps avec ce débile. Cette nuit, j’vais dans la forêt. Avec un peu de chance, j’y rencontrerai Valérie…
*Bon, j’avoue. Elles sont hyper-usées, mais je n’ai pas pu résister !